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she's got fire on her eyes •• desdémone |
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Sujet: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 1:04 |
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| Nom: Lysaght. Prénoms: Désdémone Hécate. Age, date de naissance: 19 ans, 22 juillet 1989. |
« ‘Cause we are broken, we can’t come back where we found each other. »
Les faibles lueurs d’un pâle soleil étaient entrain de traverser les lourds épais rideaux de sa chambre sans pour autant la réveiller. Il fallait dire qu’elle préférerait surement rester dans cet état pour toujours, sans ne plus jamais avoir à affronter la réalité. Desdémone Hécate Lysaght était pour tout vous dire morte. Oui, elle avait en effet déjà rendu son dernier souffle, son ultime soupir et elle s’était envolé pour un monde meilleur. Ou pas. Mais laissez-moi vous compter plutôt ce qui c’est passé, ce passage d’un état à un autre qu’elle a subi sans même le vouloir. Il y a quelques temps à peine, elle vivait au XIX et elle était étudiante en médecine, à l’université de Danvers. Major lors de l’obtention de son diplôme à la fin de ses études, c’était les bras ouverts qu’on l’avait accueillie, elle l’étudiante prodige. Elle avait énormément sacrifié et souffert pour en arriver là, n’ayant pas toujours eu une vie que l’on pourrait qualifier de franchement enviable. Sa conception même relevait de l’irréel, de l’absurde et de l’horrible même. Elle était la le fruit d’un viol, enfant du vil pêché, nourrisson de la souillure, elle n'en a pas moins pour autant été délaissée de sa mère qui l'aimait de tout son cœur Elle était à présent tout ce qu'il lui restait. Le sexe fort avait pris sa dignité, la maladie avait tué ses parents du fait qu'ils ne pouvaient être soigné, la honte lui avait ôté sa sœur qui la considérait comme une sorte de monstre et qui ne souhaitait plus lui adresser la parole... Très tôt, Desdémone développa une intelligence hors du commun qui lui fit prendre conscience de tout ce qui l'entourait et qui lui permettait d'analyser les moindres faits des gestes des personnes qu'elle rencontrait. Elle était ce genre de petite fille qui restait assise sur sa chaise en vous fixant sans ciller comme si ses yeux vous disaient clairement « Je sais ce que tu as fais ». Et pourtant elle était aussi cette petite fille pleine de vie qui courait partout, chantait, dansait... Elle faisait tout pour faire sourire sa mère. Pour la rendre heureuse. Rien ne comptait alors plus pour elle. Elle était son univers. Tous les soirs, elle venait la bercer au rythme d'une douce mélodie, Desdémone s'endormant en serrant contre elle sa panthère en peluche. C'était un cadeau de Satine - sa mère, le premier qu'elle lui avait jamais fait. Si tu as peur, imagine que tu es une panthère. Tu es panthère et à présent, c'est tous les autres qui ont peur de toi. C'était un des nombreux conseils qu'elle lui avait donné, le premier jour de classe à l'école primaire. Ne jamais se sentir diminuer par qui que ce soit et toujours garder la tête haute. Elle le faisait malgré les remarques sur son passage, plus ou moins agréables. Première de la classe, elle en avait dans un sens le profil sans vraiment tomber dans le cliché. Elle était intelligente mais elle n'aimait pas rester enfermée dans une pièce. Elle aimait bien trop la vie, l'agitation pour cela. Elle était une bohème des temps modernes, vivant d'eau, d'affection et de rêves mais il y a toujours un moment où ces derniers se brisent. Elle n'avait que huit ans. Pourquoi fallait-il que cela lui arrive si jeune ? Ce jour là, sa mère et elle avait pris la voiture pour aller au parc d'attractions et elles riaient énormément toutes les deux dans la voiture. Peut-être même trop d'ailleurs. Parce qu'elles n'ont pas vu le camion conduit par un chauffard en état d'ivresse griller le feu rouge. Une vive lumière... Pourquoi les murs de l'hôpital sont-ils blancs ? Il n'y a rien de plus stressant, de plus angoissant que cette absence de couleur, que ce vide sans fin qui semble vouloir vous aspirer. Et puis ce visage, une femme austère et à l'air dégouté qui la regarde. Sa tante, voilà ce qu'elle dit être et elle va devoir s'occuper d'elle à présent. Enfin, s'occuper c'est un bien grand mot. C'est surtout elle qui se charge de la maison. Cendrillon des temps modernes et vous savez-quoi, les méchantes belles sœurs ne sont même pas en option. Elles passent son temps à l'embêter mais elle ne baisse pas la tête. Elle est une panthère et elle ne compte pas se laisser impressionner par qui que ce soit, même dans ce nouveau quartier qu'elle ne connait pas, avec tous ces gens qui la regardent bizarrement. Mais elle y arrivera, elle le sait. Pourtant, à l'école, elle n'est pas très populaire et on se moque de son air timide et un peu solitaire. De son coté de surdouée, de Miss-Je-Sais-Tout. Elle n'a pas beaucoup d'amis mais ceux qu'elle a lui sont fidèles alors elle ne demande rien de plus. Elle reste un peu l'ombre que personne ne remarque et dont personne ne se soucie. Elle pratique les arts martiaux car cela lui donne un peu plus d’assurance, plus de confiance en elle et elle n’a pas ainsi l’impression d’avoir besoin d’être protégée. Mais par dessus-tout elle a cette chose, cette merveilleuse chose que personne ne pourra lui enlever, celle qui colore son univers. La musique lui offre un moyen de s’échapper de sa triste vie. Mais pas assez loin visiblement, car la réalité aime à la rattraper et à se rappeler de manière cruelle à elle. Tout se passa à une fête lycéenne, à laquelle à l'origine elle ne voulait même pas se rendre. Elle se prépara donc sans plus d'entrain et elle y alla presque en traînant des pieds. Elle resta d'ailleurs un peu en retrait ; se mettre en avant ce n’était pas son fort mais un garçon vint lui tenir compagnie. Voulant tenter d'oublier qu‘elle s‘ennuyait ici, ils discutèrent, burent des sodas - Desdémone n’aimant pas l’alcool - comme des personnes normales… ou presque. Parce qu’il a suffi qu’elle tourne la tête quelques secondes pour qu’il lui verse quelque chose, une sorte de petite poudre dans le verre. Elle l'avala sans le savoir et elle se remit à rire d’une blague qu’il lui faisait. Mal à la tête, vision qui se troublait… Elle n’arrivait plus à marcher correctement… Elle… Un poids au dessus d’elle… On essayait de la déshabiller… Elle se débattait, elle hurlait mais ce n'était pas suffisant. Il n’y avait vraiment personne pour venir l’aider ? Quand elle se réveilla, elle eut l’horreur de se retrouvée nue. Elle se leva, marcha difficilement… Avait envie de vomir. Elle essaya de partir par la porte mais il y avait trop de monde. Aller voir la police… C’était-ce qu’il fallait qu’elle fasse, voilà. Elle passa par la fenêtre et commença à avancer d’un pas hésitant sur la route vers chez elle quand elle vit une amie à elle – Isabella - un peu plus loin qui n’avait pas l’air dans son état habituel. Droguée, ivre, elle chantait en plein milieu de la rue. Desdémone essaya tant bien que mal de l’appeler mais sa voix était trop faible… Elle appela son nom. Trop tard. Une voiture déboula et fonça à toute allure. La jeune fille n’eut pas le temps de réagir qu’il était trop tard : Isabella, en sang allongée sur le sol et le chauffard, en fuite. Elle courut tant bien que mal jusqu’à sa meilleure amie et elle la serra dans ses bras. Elle essaye de la garder en vie mais en vain : elle ne respirait plus. Elle, elle respirait trop vite, trop fort par contre. Elle avait mal à sa poitrine et sa vision se troublait de plus en plus. Elle hurlait, elle murmurait, elle ne savait pas, elle ne savait plus et alors que les lumières des pompiers commençaient à apparaître dans son champ de vision, tout tourna au noir… Puis au blanc… Encore une fois, quelle idée d’avoir fait les murs de tous les hôpitaux blancs, il n’y avait rien de plus stressant… Elle se réveilla mais elle aurait plutôt préféré dormir pour l’éternité : le meurtrier envolé, passible de problèmes cardiaques, elle se doit de mieux gérer ses émotions à l’avenir au risque de souffrir un martyr, la police qui ne crut pas à son histoire de viol qu’on mit sur le compte du choix … Plus rien n'allait et elle ne pouvait en parler à ses proches pour ne pas les inquiéter. Ca ne faisait pas encore tout à fait un an que ces événements étaient arrivés que l’épidémie s’abattit sur Danvers et qu’en s’occupant du mieux qu’elle pouvait des gens malades du fait de son statut de première année en médecine et de son bon cœur qu’elle finit elle aussi par se retrouver sur le lit du mort et pas qu’au sens figuré du terme. Pourtant quand elle se réveilla, elle n’était pas arrivée au Paradis. Ni même en Enfer. Elle était juste dans une sorte de clairière pour le moins champêtre, toute seule. Elle avait beau remuer ses méninges dans tous les sens, elle ne comprenait pas comment elle avait pur se retrouver là. C’était tout simplement impossible. Prenant son courage à deux mains, elle avait donc décidé de fouiner un peu partout pour tenter de savoir ce qui se passait et on pouvait dire… qu’elle fut plus que surprise de ce qu’elle découvrit. C’était surement une blague, on était entrain de lui une plaisanterie, elle ne pouvait décemment pas être revenue deux siècles plus tôt, c’était tout bonnement impossible. Ou pas. Parce que si son esprit scientifique ne cessait d’affirmer qu’elle devait surement être entrain de délirer à cause de la fièvre, ce qu’elle avait sous les yeux lui prouvait le contraire. Et elle allait devoir l’admettre, car elle allait rester bloquée ici pour un petit moment. Mais pour l’heure, elle entend surtout des hurlements dans une maison qu’elle aperçoit plus loin et qui semble être en feu et n’écoutant que son courage, elle s’y rend en courant pour tenter d’aider du mieux qu’elle peut les personnes s’y trouvant. C’est une petite fille qui n’arrive pas à sortir et ses grands-parents qui n’ont plus toute leur mobilité la regarde impuissants dans les flammes. Mais heureusement pour eux, Desdémone n’est pas du genre à regarder sans rien faire et elle décida de rentrer dans la demeure pour sauver l’enfant. Et visiblement, elle n’était pas la seule à avoir eu cette idée car alors qu’elle tentait de traverser le brasier, elle croisa bientôt un superbe aperçu du ciel concentré dans une paire d’yeux. Lysandre Fitzgerald venait de rentrer dans sa vie mais cela, elle n’en avait pas encore conscience. Il commença à lui crier dessus pour qu’elle quitte la maison sur le champ et elle en fut particulièrement offusquée. Il se prenait pour qui ce petit blanc-bec à lui parler de la sorte ? Ils commencèrent à se disputer comme deux chiffonniers jusqu’à ce que les pleurs de l’enfant ne retentissent à leurs oreilles et qu’ils se précipitent vers elle et c’est ensemble qu’ils parvinrent à la sauver. Ils se quittèrent sur quelques petites piques bien senties, ignorant totalement qu’ils se reverraient très prochainement. Elle apprit plus tard qui il était en arrivant à Salem. Un héritier pour le moins richissime mais également un chasseur de sorciers. Ridicule, selon elle. Tout le monde savait que la magie n’existait pas. Du moins… Elle le pensait. Jusqu’à ce qu’elle crame les cheveux de cette idiote qui avait ri d’elle et de son air de… comment avait-elle dit déjà ? … ah oui, de campagnarde… pure coïncidence, jusqu’à ce que sa main entière soit recouverte de feu sans pour autant brulé ou même sentir le bacon. Elle était une pyrokinesiste. C’était impensable. Non, ce qu’il l’était encore plus, c’était qu’elle continuait de fréquenter ce Fitzgerald et à se prendre la tête avec lui… et aussi à être incroyablement attiré par lui. C’était comme une sorte de drogue dont elle avait besoin de prendre une dose permanente sans qu’elle ne l’admette… Et pourtant la passion était bien présente entre les deux même si aucun n’avait encore fait le premier pas. Et Desdémone n’était pas prête de le faire, sachant que s’il venait à apprendre qui elle était, il la passerait probablement sur le premier bûcher qu’il trouverait… Ironique, non ? Mais une chose est sûre, le danger est vraiment quelque chose de très existant, Miss Lysaght pourra très certainement vous le signifier. Mais pour l’heure, elle est encore endormie profondément, du moins jusqu’à ce qu’un des barmaids - un bon ami à elle qu’elle s’était rapidement fait en arrivant ne vienne la tirer de son sommeil. Si elle tenta au début de riposter en grognant, elle se mit carrément à hurler quand il la porta sur les épaules en lui donnant des coups de poings dans le dos pour qu’il la fasse descendre, ce qu‘il fit une fois qu‘il eut la promesse que la jeune fille serait prête dans quelques minutes. Enfin des minutes c’était relatif. Non parce que les tenues de cette époque étaient des horreurs à mettre et ce même pour une simple serveuse comme elle et il lui fallu bien une demi-heure pour être totalement présentable. Ils partirent vers leur lieu commun de travail et elle salua du mieux qu’elle put les clients déjà présents. Elle devait absolument tout faire pour s’intégrer du mieux qu’elle pouvait ici, même si ce n’était sincèrement pas gagné. Et puis, elle avait déjà gaffé plusieurs fois, notamment quand Lysandre était arrivé dans sa chambre - inquiet d’y entendre de l’agitation - et qu’il avait eu le droit de la voir en, spectacle entrain de chanter « Honey Honey » d’Abba en sautillant sur son lit… Si vous saviez les mensonges qu’elle avait du lui raconter, comme quoi c’était une chanson qui venait de son village et que les individus devaient chanter pour se donner du courage dans la vie… Déjà qu’il l’avait trouvée bizarre le jour où elle avait retourné un coup de poing à la taverne à ce type qui lui avait mis la main aux fesses avant même qu’il ne puisse lui-même en tant que Gentleman dire quelque chose. En parlant du chasseur, elle le vit assis avec un sourire goguenard à une des tables et lui faire signe d’approcher alors qu’elle soupirait en reprenant son plateau et son air professionnel. Et une joute verbale allait commencer entre eux. Et une de plus !
•• Honey Honey, you're a love machine.
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Pseudo/Prénom : Desdémone. Age : 18 petiites bougiies Comment avez vous connu le forum?: Top Sites Obsession. Votre avis sur le forum{Design, contexte...}: J'ai craqué devant l'originalité de l'histoire *-*. Le design est sombre && élégant. Il colle bien. Présence sur le forum: Règulière. Avatar : Vanessa Hudgens. Code du règlement: OK BY JUDE
Dernière édition par Desdémone H. Lysaght le Ven 27 Fév - 2:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 2:14 |
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Exemple de poste :- Spoiler:
Il y avait autant de chance de voir Abby avec un homme que de rencontrer un martien en plein centre-ville mais cela, Killyan l'ignorait. Ils ne savaient pas grand chose à vrai dire l'un de l'autre et peut-être que c'était mieux dans un sens car si le jeune homme venait à gratter sous la surface, il pourrait peut-être ne pas apprécier ce qu'il trouverait. Dire qu'Abby n'était pas une fille simple relevait encore de l'euphémisme. Tout chez elle sentait clairement les problèmes et si on voulait mener une existence paisible, mieux fallait ne pas la fréquenter. On ne pouvait pas dire qu'elle était comme l'oasis tant attendu en pleine traversée du désert mais plutôt comme l'ouragan qui dévastait tout sur son passage et qui ne laissait derrière lui que ruines et désolations en tout genre. Mais ne pensez pas que c'était quelque chose qu'elle désirait, bien au contraire. Elle avait beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres du fait de sa timidité qu'elle cachait derrière un air assuré comme elle venait de nous en faire la preuve avec la blondinette qui avait usurpé sa place de manière aussi grotesque. Se montrer forte était le meilleur moyen qu'elle avait trouvé pour ne pas que les autres puissent voir ce qu'elle avait tout au fond du cœur car elle savait que si on découvrait ses faiblesses, on ne la louperait pas et on s'en servirait forcément comme elle. Si elle était probablement la personne la plus intelligente sur Terre, elle n'en était pas moins fragile et elle ne voulait pas qu'on puisse s'en prendre à elle et surtout à ses proches de part sa négligence Elle ne laissait donc jamais rien au hasard. Alors un homme... Abby ne se voyait pas sincèrement en couple avec quelqu'un et elle ne pensait pas qu'on puisse avoir ce genre de pensées à son égard. Et elle ne courrait pas les histoires d'un soir non plus, donc les peurs de Killyan n'était pas fondées. Elle par contre connaissait sa réputation et si elle préférait le laisser faire ce qu'il voulait avec sa vie – après tout, ils se connaissaient à peine – elle ne voulait pas se retrouver sur son tableau de chasse... comme elle ne voulait pas qu'il s'allonge encore plus, bizarrement sans qu'elle ne puisse l'expliquer. Mais elle avait une théorie sur la question: elle devait surement penser que ça ne serait pas bon pour le jeune homme d'enchainer ainsi les conquêtes et que ça se retournerait forcément contre lui et que comme il n'était pas un mauvais bougre, elle ne voulait pas qu'il s'attire des ennuis. Du moins, c'était ce qu'elle aimait se répéter dans son esprit. Mais en fait, elle adorait passer du temps dans cette salle de cours, avec lui comme partenaire et si on avait tenté de les séparer pour X raisons, elle aurait surement usé de son don avec outrance pour qu'on les laisse travailler en paix. D'ailleurs, elle ralentissait involontairement leur progression, prenant le temps de lui expliquer chaque petit détail – aussi insignifiant soit-il – pour repousser l'inévitable rendu de devoir le plus loin possible. Mais elle faisait bien sûr cela de manière à ne ce qu'il ne s'en rende pas compte pour qu'il ne lui fasse pas de remarques désobligeantes comme quoi elle lui faisait perdre son temps ou bien qu'elle aussi elle ne voulait que profiter de sa popularité, ce qui était bien entendu complètement faux. C'était drôle de voir comment les deux jeunes adultes aspiraient à la même chose sans oser se le dire à cause de leurs fiertés mal placées alors qu'ils savaient que s'ils continuaient de cette manière, ils ne se verraient plus du tout. A cette pensée, le cœur d'Abby fit un bond douloureux dans sa poitrine alors qu'elle eut une sorte de petit vertige sans grande importance et elle posa inconsciemment pour se rattraper la main sur la table, offrant un sourire léger en signe de réconfort à une amie assise un peu plus loin qui la regardait avec un air soucieux. Elle n'aimait pas inquiéter les autres et elle gardait donc tout cela pour elle. Elle se remit d'ailleurs bien droite comme si rien ne s'était passé alors qu'elle offrait un sourire amusé à la réponse de son voisin.
Abby - « Rien nous empêche de le faire tu fais diversion et je lui plante mon crayon dans la tête? Vu comme elle doit être vide ça devrait rentrer sans problème et on aura qu'à raconter qu'elle a mis fin à ses jours parce qu'il n'y avait plus de rouge à lèvres Dior n°13 chez son vendeur habituel. On est une bonne équipe, non? Ça devrait passer tout seul! »
S'il y avait bien une chose magnifique chez Killyan, c'était ses yeux d'un bleu limpide comme celui du ciel. De temps à autres, quand Abby fermait les siens, elle les revoyait et un sourire paisible venait flotter sur ses lèvres, sourires qu'elle chassait rapidement en se traitant d'idiote. Elle ne pouvait décemment pas se permettre de rêver à un homme qui ne la voyait que comme une sorte de binôme qui lui permettait de remonter ses notes. Une intello, rien de plus voilà ce qu'elle devait être à ses yeux. Pour la première fois de sa vie, Abby fut triste qu'une personne ne la voit que comme une grosse matière grise sur pattes et pas comme une vraie... fille. Elle se fichait habituellement qu'on ne la voit que comme la fille au gros Q.I, inintéressante et qu'on invitait jamais aux fêtes, pas vraiment jolie dans ses habits sans goûts et à la protée des bourses du commun des mortels mais avec Killyan... C'était... différent. Et c'était cela qui l'agaçait profondément. Elle aurait voulu tirer un trait sur cette relation, ne pas s'exposer plus que cela. Elle ne voulait pas souffrir une nouvelle fois mais plus elle le fuyait, plus elle retombait dans ses filets. Combien de fois c'était elle dit qu'elle allait finir le soir même l'exposé toute seule et le rendre au professeur? Et elle n'en avait jamais rien fait. Elle retrouvait le sourire chaque jour où elle devait venir s'asseoir à ses cotés. Même quand elle parlait avec Stanley, elle continuait de regarder le jeune homme à coté d'elle et elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils en voyant la boulette de papier venir sur sa table. Enfin plutôt sur LEUR table. Pourquoi les autres avaient-ils autant besoin de venir envahir leur espace vital de cette manière? Franchement, elles pouvaient pas toutes attendre la fin du cours pour venir minauder autour de lui et le lui laisser un petit moment? Que... que venait-elle de penser. Elle porta une main à son front sous le regard surpris de Stanley alors qu'elle le rassurait en lui disant que ce n'était rien, qu'elle avait juste eu la plus stupide des pensées qui lui avait traversé l'esprit. Elle soupira doucement mais elle fut soulagée de voir qu'il ne prenait même pas la peine de répondre à la perturbatrice jusqu'à ce qu'une petite et vilaine bête ne vienne la titiller tout au fond d'elle. Et si cela signifiait comme le proverbe le disait « qui ne dit rien consent » ? Elle n'avait pas besoin de le lire pour savoir quel type de proposition s'y trouvait et elle garda un sourire de façade même si l'espèce de bestiole tout au fond d'elle se mettait à hurler qu'elle devait prendre ce papier, se lever pour aller le mettre dans le gosier de l'autre blondasse et tenter de l'étouffer avec. Quoi? Elle n'avait jamais dis qu'elle était un ange non plus. Mais elle avait arrêté d'envoyer des mots depuis l'époque du collège alors elle n'allait pas trouver cela très fin, et c'était juste pour cela que ça l'agaçait. Vraiment juste parce que c'était des manières de gamine. Rien de plus.
Abby - « Que vous êtes ambitieux Monsieur Adams. Je ne vous expliquerez pas comment faire exploser une telle surface avant bien longtemps et je crains que tout ce que vous puissiez nous concocter pour le moment... c'est ce magnifique liquide du Stroumph magique! Mais c'est vrai que par mégarde vous risqueriez de vous faire bien mal. Je me souviens d'une fille qui s'était retrouvée avec les cheveux violets parce que... Enfin bref passons. Soit. Prenons le risque: le danger, l'interdit n'en sont que plus excitants! »
Elle lui fit un sourire complice et elle retira enfin sa veste, signe qu'elle était prête à travailler alors qu'elle dénudait ainsi ses épaules bronzées, la déposant sur le dossier de sa chaise. Elle rapprocha d'ailleurs celle-ci de celle de son voisin en tendant le bras pour attraper le dossier qui expliquait ce sur quoi ils devraient travailler aujourd'hui. Cette proximité, même si la jeune femme ne le montrait guère, avait quelque chose de perturbant. Elle pouvait sentir sans le toucher le corps du jeune homme, la chaleur qu'il dégageait, la respiration de son partenaire, son odeur qui emplissait ses narines, tout un tas de petits détails qui pouvaient paraître bien insignifiants et qui pourtant l'obsédait quand il s'agissait de cet appolon aux yeux bleu. Elle avait plongé son nez dedans et elle pianotait du bout des doigts sur la table quand elle entendit des bruits de pas qui se voulaient discrets derrière elle qui la firent soupirer. Ça y est. Le défilé des hystériques allait commencer.
J'ai mis un poste moyen on va dire ni bon ni mauvais ^w^. Fiche terminée, il me semble *-*.
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Amadéo M. Gregarias
••• He begins to raise his VOICE
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 11:50 |
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bonjour, Heu, tu ne la sens doute pas remarquer, mais le forum n'est pas encore fini =S Certes, il l'est presque mais pas encore
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Invité
Invité
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 14:56 |
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Oui oui pas de problème. Vous souhaitez peut-être que je retire ma présentation ^w^?
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Jude L. Von Teese
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 15:06 |
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Bienvenue à toi ! Je ne vais pas répéter ce que ma chère collègue a dit hein. Cependant, ne retire pas ta présentation je pense que tu as mis du temps pour la faire, et personnellement sa m'aurait dégouter ç_ç Il faut désormais attendre l'avis d'Abigail. ( k )
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Abigail R. Parker
Admin
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 15:28 |
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Bonjour à toi et bienvenue sur le forum.
Nous en avons discuter et nous avons conclut que tu pourras garder ton personnage. Fiche VALIDÉE Si tu as des questions, contacte une des admins En passant, si tu peux faire de la pub, n'hésite surtout pas. Et le plus important, amuse toi!!! =D
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Invité
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone Ven 27 Fév - 16:23 |
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Jude ~> Oui mais c'était de ma faute donc j'aurais compris (a). J'aurais dû être plus attentive (u_u). Abigaiel ~> Merci beaucoup c'est vraiment gentil (a). Je vais faire de mon mieux!
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Sujet: Re: she's got fire on her eyes •• desdémone |
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she's got fire on her eyes •• desdémone |
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