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Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. |
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Elizabeth J. Earnshaw
Lizzy ; and that an unshared happiness is not happiness...
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Sujet: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Ven 27 Fév - 19:17 |
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| Earnshaw Elizabeth Jane 19ans, 19 octobre 1973 | Oh, la vie est une merveilleuse chanson, un pot-pourri d'impromptus, et jamais l'amour ne tourne mal ;
et moi, je suis Marie, Reine de Roumanie.____________ Dorothy Parker
YOU, BEHIND THE SCREEN...
Pseudo/Prénom : Eva Age : 14 ans Exemple de poste :- Spoiler:
« Step one, you say we need to talk »
Where did I go wrong, I lost a friend Somewhere along in the bitterness And I would have stayed up with you all night Had I known ... __________ How to save a life
Ambre était couchée sur son lit, en chien de fusil. Elle n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il pouvait bien être, ayant perdu la notion du temps depuis qu’elle s’était couchée, ce qui lui semblait être il y a une éternité. Malgré le nombre de draps qui la couvraient, elle grelottait. Son oreiller était baigné par les larmes qui s’échappaient de sous ses paupières closes sans qu’elle s’en rende compte. Elle avait l’impression d’avoir perdu toute sensation, sans seulement savoir ce qui était la cause de son trouble. Cela lui paraissait des heures et des heures qu’elle s’était couchée, et pourtant elle ne parvenait pas à trouver le calme qui mène au sommeil. Elle aurait voulu se retourner car son corps commençait à se plaindre de cette immobilité forcée, mais elle n’y parvenait pas. Ses muscles ne répondaient apparemment pas aux ordres qui leur étaient envoyés. Ambre entendait au dehors les gouttes de pluie qui tombaient dans une berceuse régulière, et le vent qui fredonnait un air triste entre les branches des arbres, musique renforçant ce goût de nostalgie qu’elle sentait sur ses lèvres depuis trop longtemps… Elle avait tout pour être heureuse, ou du moins, telle était le conte qu’elle se servait constamment à elle-même pour essayer de se rassurer. Elle avait des amis, vivait dans le confort, mangeait à sa faim, et elle avait le plus précieux des cadeaux que le ciel peut donner à quelques rares élus : un amour plus fort que tout. Pourtant, elle ne l’était pas, heureuse, il lui manquait quelque chose pour être comblée, et elle savait pertinemment quoi. La jeune femme puisa dans ses dernières forces le courage de se retourner, elle était roulée en boule, face au mur, et elle pivota pour être face à la chambre. Ouvrant difficilement les yeux, il lui fallu quelques instants pour que sa vue troublée par les larmes cesse de trembler.
A quelques mètres d’elle, preuve vivante de la souffrance qui alourdissait le cœur de la jeune humaine, le lit d’Elena. Du moins, celui dans lequel elle dormait quand elle était encore une mortelle. Ambre et Elena partageaient cette grande chambre, et maintenant que l’une d’elles avait rejoint les rangs des vampires, l’autre devait vivre dans cet espace trop grand pour sa seule présence, et qui s’évertuait à lui rappeler l’absence de celle qui avait toujours été sa seule attache. Depuis bien des années, Miss Turner savait que son amie pouvait aller n’importe où, elle la suivrait, car même en enfer, avec Lena à ses côtés, elle y serait chez elle. Désormais, ici à Warrens, elle avait trouvé une deuxième raison de vivre, une deuxième personne qui lui donnait la force de se lever chaque matin, et cette personne était Duncan. Malgré cela, elle avait beau l’aimer à la folie, il ne pourrait jamais prendre la place de celle qu’Ambre considérait et considérera toujours comme sa sœur. Elle savait que le clan de Declan, duquel elle Lena faisait désormais partie, ne toucherait pas aux humains, alors pourquoi devait-elle éviter Elena ? La fragile mortelle était bien loin d’imaginer à quel point la soif chez les nouveau-nés pouvait être dévorante. Comme une certitude au fond d’elle-même, comme si c’était gravé dans les étoiles, elle savait que sa meilleure amie ne pourrait jamais lui faire de mal. Devoir vivre sans pouvoir pleurer dans les bras d’Elena, sans son sourire rassurant, sans cet éclat dans ses pupilles quand elle avait une idée, sans son rire léger qui sonnait comme une délivrance dans les moments durs, tout ça était impossible. Ambre aurait préféré vivre sans oxygène que sans son amie à ses côtés. Rares sont les gens qui représentent le monde entier pour vous, mais Amy aurait été prête à donner la terre pour seulement deux personnes au monde, et elle était prête à tout pour ne pas avoir à se séparer d’eux.
Quand cette pensée sonna dans son cerveau, elle eut l’impression que son corps revenait à la vie après un long coma. A nouveau, elle perçut toutes les sensations physiques qui l’entouraient : l’engourdissement de ses chevilles, la douceur de sa couette, l’humidité de son oreiller. Une décharge l’électrisa, et elle reprit subitement possession de ses membres, et de l’ambition qui lui avait fait défaut ces derniers temps. Elle se leva d’un bond. Si Lena ne voulait pas venir à elle, alors elle irait la trouver. La seule issue possible était de mettre fin à cette souffrance constante que représentait le doute. En vérité, elle avait peur. Peur que la nouvelle vampire oublie sa vie d’humaine, et celle qui l’avait toujours soutenue, envers et contre tout. Peur de n’être qu’un vague souvenir dans la mémoire de Miss Whisthler, de n’être qu’une image sur la rétine, de n’être qu’un passé, sans avoir l’occasion d’être un présent. Ses pieds nus s’enfoncèrent dans l’épaisse moquette, et bien qu’elle soit moins couverte depuis qu’elle était sortie des draps, le froid qui l’assaillait s’en était allé, remplacé par une tiédeur bienvenue. Vêtue simplement d’un bas de survêtement et d’un tee-shirt à longues manches, elle jeta un dernier coup d’œil derrière son épaule, où les deux lits désormais vides laissaient des ombres inquiétantes derrière eux, et sortit de la pièce en fermant doucement la porte derrière elle. Tout en traversant l’aile réservée aux humains, elle réfléchit au fait qu’elle ne savait absolument pas où pouvait être Elena. A quoi un vampire pouvait bien passer la nuit ? Ambre médita là-dessus avant d’interrompre elle-même le cours de ses pensées. Cette question n’était pas la bonne. La seule à laquelle une réponse était nécessaire était : A quoi Lena pouvait bien passer la nuit quand dormir n’était plus dans ses capacités ? Ce fut plus fructueux, car la jolie brune su directement où chercher. Elle priait pour que son amie ne soit pas dans sa chambre, ou dans l’aile réservée à son clan, car alors Ambre ne pourrait pas l’y rejoindre. Une fois ces endroits éliminés de la liste, il en restait encore pas mal, mais déjà moins. Sa première destination fut comme une évidence. Elle traversa l’annexe sans se soucier de se cogner dans bien des murs à cause de l’obscurité, ou du fait que les dalles froides lui congelaient les pieds. Seule une chose résonnait dans son cerveau : Elena. En arrivant près de la salle de musique, Ambre comprit qu’elle ne trouverait pas celle qu’elle cherchait ici. Si c’avait été le cas, les notes que jouerait la demoiselle empliraient le couloir de la douce mélodie qu’elles représentaient. Cependant, le silence était tranchant, preuve tangible que nul n’avait eu dans l’idée de se rendre dans la salle de musique. Un sentiment au gout amer emplit le cœur de la petite humaine, qui battait trop vite, faute à sa course effrénée dans les couloirs. Malgré tout, ne voulant pas s’avouer vaincue, elle poussa la porte, espérant découvrir là quelque chose, n’importe quoi, un indice… Elle ne savait pas bien à quoi elle s’attendait, mais le spectacle de la pièce vide lui fit mal. Bien qu’elle sache qu’Elena avait un piano pour elle seule dans sa chambre personnelle, elle avait espéré la voir ici, où elle passait son temps quelques mois auparavant. Ambre fit quelques pas à l’intérieur, et poussa un soupir qui se noya dans un sanglot. Retenir ses pleurs devenait de plus en plus dur, et pouvoir enfin se laisser aller sans personne dans les environs pour assister à ça était la plus belle des occasions pour fondre en larmes. Elle se le permit sans retenue, et tandis qu’elle titubait vers le fauteuil le plus proche avant de s’y affaler, elles coulaient sur ses joues et roulaient dans son cou. Elle ramena ses genoux sous son menton, et la crise de larmes, due à de si nombreuses raisons, fut salvatrice. L’absence d’Elena, le mal du pays, l’enfermement, tout ça en était trop, mais après avoir pu se soulager de ce poids, son cœur se trouva d’un coup plus léger. Au fur et à mesure que ses sanglots s’espaçaient, et prenaient fin, et que les larmes sur son visage séchaient, elle reprit une respiration calme et leva la tête. Face à elle, la lune éclairait de sa pâle clarté le paysage qui s’offrait à sa vue par la baie vitrée. Ce fut à cet instant que le déclic se produisit : la lune…
Sans prendre le temps de se ressaisir, elle sauta sur ses pieds, et se mit à courir dans les couloirs comme si sa vie en dépendait. Le bruit de ses pieds sur le carrelage lançait son échos infini dans la quiétude de la nuit et au prix d’un effort énorme, elle rejoignit la véranda en à peine quelques minutes. En approchant de là, elle ralentit, son marathon se faisant promenade, bien que sa respiration saccadée la dénonce. Ambre se rappelait de leur première nuit ici… Alors que toutes deux se sentaient si mal ici, et n’arrivaient pas à fermer l’œil, elles s’étaient levées et s’étaient mutuellement réconfortées en marchant à travers l’annexe. Elles étaient tombées sur la véranda, et la pleine lune éclairait l’endroit. « Regarde, avait soufflé Ambre, c’est la même que chez nous. » Depuis lors, elles avaient pour habitude de venir ici pendant les nuits d’insomnies, et la simple vue de cet astre au dessus d’elles avait tendance à leur réchauffer le cœur. La jeune fille, les joues encore humides d’avoir tant pleuré entra dans la véranda, le cœur battant. La silhouette qui lui tournait le dos était reconnaissable entre toutes, et Ambre s’approcha doucement sans savoir que faire ou dire. Elena restait immobile, pourtant consciente de la présence de son amie derrière elle. Arrivée à sa hauteur, tout près de la vitre, elles observèrent la vue un long moment, avant qu’Ambre prenne la parole, et tout ce qu’elle réussit à dire, dans un chuchotement presque imperceptible, fut :
- Elena…
Comment avez vous connu le forum?: Ma pêche (Amadéo) est admin (L' Votre avis sur le forum{Design, contexte...}: Je suis simplement amoureuse du contexte. C'est rare les forums dont l'histoire se déroule au XIX siècle, je n'en avais jamais vu avant celui ci, et autant dire que j'étais aux anges parce que j'adore cette époque, et la connait pas mal, j'ai tellement bouquiné la dessus xD Et puis bon, le design, comme tout ce que fait Exotic, est magnifique. Présence sur le forum: 6/7 Avatar : Ashley Greene Code du règlement: OK BY A.
Dernière édition par Elizabeth J. Earnshaw le Sam 28 Fév - 18:37, édité 1 fois
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Elizabeth J. Earnshaw
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Ven 27 Fév - 19:18 |
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Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile. Il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. ____________________________ Dalaï-Lama
Elizabeth ferma les yeux un instant, essayant de retenir la larme qu’elle sentait se former au coin de son œil. Elle ne devait pas laisser entrevoir l’étendue de son chagrin, cela aurait ruiné d’un claquement de doigt tous les efforts qu’elle faisait depuis deux mois pour avoir l’air ravie. Un mariage est souvent considéré comme un évènement bénéfique, mais elle ne pouvait se résoudre à accueillir l’union de son frère avec une jeune aristocrate d’une ville voisine comme une bonne chose. Elle voyait ça, malgré elle, comme un abandon. Tobias, le deuxième garçon des Earnshaw avait toujours été le seul dans la famille à sembler se soucier de Lizzy. Quand on est issu d’une famille aussi modeste que celle des Earnshaw, peu de choix s’offrent aux enfants pour avoir de quoi vivre après avoir quitté le foyer. L’attente d’un quelconque héritage étant totalement dérisoire, il fallait espérer un mariage avec une personne venant d’une famille riche, ou du moins aisée, raison pour laquelle l’avenir des 3 enfants était bien incertain avant qu’ils ne trouvent un bon parti. Leur fratrie se composait de Charles, l’aîné, qui s’était marié l’année précédente, Tobias, qui vivait ce grand moment à l’instant, et Elizabeth, la cadette, qui avait peur de ce que lui réservait l’avenir…
Charles avait toujours été le préféré des parents, car étant l’aîné, il était considéré comme le fils prodigue. Sa carrure était impressionnante, son visage taillé à la serpe, et il aurait sans doute eu beaucoup de succès auprès de la gente féminine si ses manières étaient un peu plus raffinées et délicates. Tout ce qui touchait à la culture ne représentait pour Charles qu’une vaste perte de temps, et ses muscles témoignaient qu’il était davantage adepte du travail manuel que de la lecture. Ses cadets n’avaient jamais suscité le moindre intérêt chez lui, et tant qu’il pouvait passer pour le meilleur dans tous les domaines – tâche qui ne lui demandait, du reste, aucun effort – il les ignorait tout bonnement. Il s’était marié quelque jours après ses 20 ans, l’heureuse élue étant une jeune fille à l’intellect presque inexistant, mais en possession d’une rente assez conséquente et héritière d’un grand domaine à quelques villes de là. D’ailleurs, quand elle avait dit « Oui » devant le curé, il avait semblé à Lizzy que sa belle-sœur n’avait aucune idée de ce qu’elle fabriquait dans cette église, tout de blanc vêtue. Cela n’avait été qu’un mariage d’argent.
Tobias, âgé d’un an de moins que Charles était l’exact opposé de son frère. Son visage était doux et son regard plus profond que l’océan. Cependant, plus frêle, leurs parents ne virent toujours en lui qu’un bon à rien. Au travail dans les champs il préférait la musique, ce qui agaça royalement leurs géniteurs qui considéraient toute activité ne leur rapportant pas un peu d’argent pour survivre comme inutile. La chose la plus précieuse dans sa vie était sa petite sœur, et cette dernière lui rendait bien toute cette admiration. Les Earnshaw, vivant dans des conditions très précaires, n’avaient pour rester forts face aux temps durs que leur famille, mais celle-ci était si désunie qu’ils se trouvaient même dépourvues d’amour en plus de moyens financiers. Ils furent toujours divisé en deux clans : les adultes et leur aîné d’un côté, et les benjamins de l’autre. Malgré tout, ils tirent bon et réussirent à combattre la pauvreté. Quand Charles se maria et quitta la maison, ce fut un déchirement pour son père et sa mère, mais un soulagement pour ses frères et sœurs. Tobias avait alors 19 ans et Elizabeth tout juste 16. Leur mère, qui n’avait qu’un souci en tête, marier ses enfants à de riches héritiers afin de leur assurer fortune, put enfin se concentrer sur ses deux petits derniers. Elle ne l’avait pas remarqué auparavant, son attention étant entièrement accaparée par Charles, mais ils étaient tout deux extrêmement beaux. Quand elle voulut présenter Tobias à une riche famille de la ville, les Therinsford, celui-ci lui tint tête, affirma être déjà amoureux et qu’il n’épouserait personne d’autre que celle que son cœur avait choisi. Au plus grand bonheur de sa mère, la jeune fille en question était issue d’une famille noble. Certes moins que les Therinsford, mais assurant l’aisance à Tobias. Leurs fiançailles furent vite célébrées, tandis que Mrs. Earnshaw s’attelait à la tâche de marier sa petite dernière, la belle Lizzy. Alors qu’elle n’avait que 16 ans, sa beauté et sa grâce étaient déjà célèbres dans la ville de Salem, si bien que ce ne serait guère éreintant de lui trouver un bon parti. Sa mère était même persuadée qu’elle aurait droit au meilleur des partis…
Elizabeth revint au moment présent, réouvrit les yeux subitement, et la larme rebelle s’échappa. Elle avait désormais 17 ans, et Tobias, du haut de ses 20 ans, vivait ce qui devait rester dans sa mémoire comme le plus beau jour de sa vie. Etre restée assise si longtemps sur les bancs durs de l’église était d’un inconfort le plus total mais Lizzy garda sa prodigieuse immobilité, exception faite des quelques larmes qui coulèrent sur sa joue de nacre. Cela lui était égal car les gens les prendraient certainement pour ce qu’elles n’étaient pas : des larmes d’émotion, alors qu’elles ne reflétaient que tristesse et amertume. Maintenant que Tobias s’en allait, Elizabeth se retrouvait livrée à elle-même, et violemment projetée dans l’âge adulte.
Cela faisait plusieurs heures que la cérémonie liant Tobias à son aimée avait pris fin, et un bal somptueux avait été organisé à Weithcross ; la résidence où allait désormais demeurer le jeune coupe. Lizzy observait de loin les danseurs évoluer sur la terrasse, au son des musiciens. Les notes s’envolaient gaiement, aussi haut que les éclats de rire montant de la fête. Elle avait joué son rôle de sœur du jeune marié avec brio, souriant à chacun et discutant avec quelques amis de la famille. Elle avait partagé une danse avec Amadéo, son meilleur ami depuis de nombreuses années, enchaînant de nombreux fous rires, et deux autres avec Théodore, frère d’Amadéo et également son promis depuis quelques mois. Les regards avaient bien vite convergés vers eux, car leur situation ne manquait pas de faire jaser les villageois. L’aîné des Gregarias, la famille la plus puissante de la ville, fiancé à la cadette des Earnshaw, aussi insignifiante qu’elle était jolie, donnait libre cours à de nombreux commérages auxquels les protagonistes ne prêtaient aucune attention. Après tout, il faisait rêver Lizzy, qui avait déjà, et a toujours du mal à croire qu’un pareil homme, aussi beau, digne et important, représente son avenir. Elle avait dansé gracieusement les trois premières danses, puis s’était éclipsée sans en prévenir personne afin d’éviter que quiconque tente de la retenir. Elle était partie se promener dans les jardins à la française et s’était arrêtée sur un petit banc de pierre, près d’une fontaine qui, de son clapotis régulier, battait la mesure. Cachée par l’obscurité, elle prit un peu de temps à réfléchir. Sa vie allait prendre un tournant décisif, sans qu’elle sache exactement comment. Elle allait devoir trouver un travail rapportant plus les petits travaux qu’elle effectuait déjà pour aider la famille, car il n’y avait plus que trois revenus maintenant. Un craquement se fit entendre et la jeune fille soudain sur ses gardes scruta l’obscurité. Ce n’était nul autre que son frère, qui aurait pourtant mieux fait d’occuper son rôle d’hôte plutôt que se balader par ici.
- Cela fait des heures que je suis à ta recherche, commença-t-il d’une voix douce avant de venir s’asseoir à ses côtés.
Elizabeth garda le regard fixé sur le bal, distinguant seulement les silhouettes. Une minute s’écoula sans qu’aucun des deux ne prenne la parole. La jeune fille poussa un long soupir déchirant le silence, et chuchota d’une voix tremblante « Il ne reste plus que moi … » Son frère la regarda un long moment, et lui répondit, tout aussi affectueux qu’avant :
- Tu es si jeune, Lizzy. Profite de ton insouciance encore un peu. Tu feras ton entrée dans ce monde bien assez tôt…
Il eut un geste désignant le bal au loin, et les danseurs enjoués. Il avait pris son envol aujourd’hui pour l’aristocratie, et sa jeune sœur devrait tôt ou tard suivre le même chemin. Elle tourna la tête vers lui, observant ce visage qui allait tant lui manquer. - Nous ne serons jamais comme eux, Toby. Nous ne ferons jamais partie de leur monde. Sa voix se brisa mais elle parvint à continuer, ils nous verront toujours comme des mendiants…
Il lui prit la main et la serra, n’aimant pas voir son Elizabeth ainsi. Sur le ton le plus affecteux du monde, il lui sourit, et répondit :
- Ta valeur est bien supérieure à celle de tous ces gens. Ne laisse pas les apparences te faire douter de cela.
Dernière édition par Elizabeth J. Earnshaw le Sam 28 Fév - 18:43, édité 2 fois
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Amadéo M. Gregarias
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Ven 27 Fév - 19:21 |
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Oh ma cerise <3 Bienvenue parmis nous ! Aux anges que tu sois là ! Et puis, en exemple de post, sa mis le notre <3<3
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Jude L. Von Teese
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Ven 27 Fév - 22:55 |
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Ah =D LA fameuse Elizabeth J. Earnshaw =P Bienvenue à toi, et j'espère faire plus ample connaissance ;D
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Elizabeth J. Earnshaw
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 13:58 |
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Merci Pêche =D Oui, j'ai pas résisté, tu m'inspires toujours toi x)
Jude, j'y comptes bien ! Après tout, je ne peux rien refuser à Kristen Stewart ;D
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Jude L. Von Teese
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 14:29 |
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Quel honneur ;p J'adore la manière dont tu t'y prends pour former les phrases <3
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Elizabeth J. Earnshaw
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 15:10 |
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Hiihi, =D et bien merci, j'ignorais que j'avais une façon spéciale de former mes phrases, si ce n'est que je m'emballes avec tous mes compléments et sors des trucs carrément incompréhensibles xD
Voila voila, mon RP est posté (A)
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Jude L. Von Teese
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 15:35 |
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Parfait, tu es donc validée ! HAVE FUN .
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Abigail R. Parker
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 18:31 |
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Bienvenue à toi Élisabeth
Éclate toi parmi nous <3
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Elizabeth J. Earnshaw
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. Sam 28 Fév - 18:46 |
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Sujet: Re: Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. |
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Elizabeth || C'est être bien riche que de n'avoir rien à perdre. |
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